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Actualité

Pourquoi une nouvelle formation pour devenir cueilleur ?

Par 5 juillet 2025Aucun commentaire

Devenir cueilleur : une nouvelle formation complète

Nous proposons au sein de notre école de naturopathie une formation pour devenir cueilleur de plantes sauvages médicinales et comestibles. Cette formation est aussi bien destinée à des amateurs passionnés de plantes comestibles et médicinales, qu’à des naturopathes, des phytothérapeutes, des médecins, des pharmaciens ou des herboristes qui veulent compléter leurs connaissances.

Un programme complet pour devenir cueilleur

Le programme de notre formation comprend 27 heures de cours théorique en visio, en 9 cours du soir de 3 heures, et 3 stages botaniques, dans le Midi, dans le Vercors et en Haute Maurienne, qui permettent d’avoir un large aperçu de la flore française.

Chaque stage botanique dure une semaine, avec hébergement et nourriture pris en charge par l’école. Ces stages complètent utilement la formation théorique. Et au contraire de beaucoup de formations de cueilleur, qui se déroulent surtout en ligne, nous privilégions la formation sur le terrain, qui est obligatoire pour apprendre les plantes comestibles et médicinales sauvages.

Au cours de la formation théorique, vous apprendrez les plantes médicinales et comestibles, les modes de préparation à base de plantes, les principales formes galéniques que vous pourrez préparer vous même (vins médicinaux, infusions, macérations hydro alcooliques ou huileuses, etc.). Vous apprendrez aussi quelles sont les plantes dont vous pouvez tirer une huile essentielle, avec le matériel adapté à la distillation des huiles essentielles, les rendements pour ces plantes et leurs propriétés médicinales.

Vous apprendrez par ailleurs quelles sont les plantes à utiliser fraîches, comme la racine de bardane, le plantain, le pissenlit ou l’ortie, et quelles sont les plantes plus utiles séchées, comme le mélilot ou l’aspérule odorante. Vous apprendrez effectivement que certains principes actifs (aucubine du plantain par exemple) sont sensibles à la chaleur, tandis que d’autres principes actifs (coumarines et coumadines du mélilot) se transforment au séchage et deviennent plus actifs. Ainsi, certains modes de préparations sont adaptés ou non à telle ou telle plante.

Vous apprendrez également quelles sont les parties de plantes à utiliser, soit au niveau médicinal, soit comme ingrédient aromatique ou comestible (racines, fruits, feuilles, fleurs, tiges, etc.).

Au cours des trois stages botaniques pour devenir cueilleur, vous apprendrez à réaliser les macérations de plantes thérapeutiques, à faire des élixirs floraux, à cuisiner les plantes comestibles. Nous réaliserons des tartes aux plantes sauvages, des salades fleuries au coquelicot ou à la sauge des prés, des vins au sureau noir ou au pissenlit, des tisanes digestives, ou encore de délicieux toasts au pesto d’ail des ours ou d’alliaire, décorés à la fleur d’ail triquètre.

Pour chaque stage botanique, nous dégustons environ 50 à 60 plantes comestibles différentes. Cela vous donne une bonne expérience de la cuisine aux plantes sauvages.

Bien évidemment, si nous croisons des champignons, par exemple des morilles dans le Vercors ou des mousserons en Haute Maurienne, nous les cuisinerons également.

Quelle animation pour devenir cueilleur ?

Nous sommes deux amis passionnés et complémentaires, qui animons des stages botaniques depuis près de 20 ans.

Patrice Patelli : Cuisinier de formation, ancien formateur en cuisine auprès de l’AFPA de Chambéry, animateur en nature gourmande en Chartreuse, sous le nom de cuisiflore. Il assure la cuisine en encadrant chaque soir un groupe de stagiaires qui apprennent ainsi la cuisine aux plantes.

Alain Tardif : Naturopathe, anime des stages botaniques et des sorties botaniques et mycologiques depuis 25 ans. Président de l’Académie Européenne des médecines naturelles, école de naturopathie certifiée Qualiopi. Il assure l’animation des sorties botaniques, favorisant la reconnaissance sur le terrain et donnant des explications sur les usages des plantes rencontrées.

Nous encadrons ainsi des groupes de 8 à 15 personnes environ, en évitant les groupes de taille trop importante. Cela favorise ainsi un meilleur apprentissage pour devenir cueilleur. Cela permet notamment de bien différencier une plante toxique d’une plante médicinale ou comestible. Certaines plantes nécessitent une explication détaillée, comme par exemple l’explication des différences entre la coronille minime, très dangereuse, et le lotier corniculé, une plante sédative.

Nous insistons également sur les trois règles essentielles de la cueillette :

  • Ne ramasser que ce qu’on connait bien.
  • Respecter les ressources naturelles.
  • Aimer les plantes que l’on cueille.

Ces trois règles doivent animer quiconque veut devenir cueilleur. De plus, il est nécessaire de bien connaître les plantes fraiches ou sèches si l’on veut devenir herboriste.

Nos trois stages botaniques pour devenir cueilleur

Devenir cueilleur ne s’improvise pas. Beaucoup de confusions dangereuses peuvent être faites. Dans nos stages botaniques, nous vous montrons les risques de confusion dangereuse, comme par exemple entre le vératre et la grande gentiane jaune, ou entre l’ail des ours et la colchique des prés, deux grands classiques des confusions mortelles.

Bien sûr, vous pouvez visiter ma chaine YouTube, où vous découvrirez de nombreuses vidéos de plantes, ou encore mon site de mycologie et de botanique, mycobota.org. Mais rien ne remplace l’apprentissage sur le terrain, si on veut vraiment avoir des connaissances solides et éviter les confusions mortelles.

Nous pouvons cueillir :

Dans le midi, les grands classiques aromatiques tels que le romarin, le thym, la sarriette, la camomille des champs, la lavande papillon, l’hélichryse, mais aussi le fenouil sauvage, le poireau des vignes, l’ail rose, les asperges sauvages, les pousses de salsepareille. Nous croisons aussi des plantes comestibles de bord de mer, comme la christe marine. Et vous pourrez y faire des macérations de capitules de calendula.

Dans le Vercors, ce sera le paradis de l’épinard sauvage, de la berce, de la feuille de mauve et de l’égopode. Mais vous aurez aussi l’occasion de déguster la morille et le mousseron de printemps, ainsi que des plantes comme le sureau, la fleur d’acacia, la baie de genièvre, la fleur de bourrache ou l’aspérule odorante. Et nous retrouverons des plantes aromatiques sauvages telles que la menthe verte ou la mélisse officinale.

Et enfin, en Haute Maurienne, nous croiserons le mythique génépi, ainsi que la gentiane jaune, le rumex des Alpes, que l’on peut consommer comme la rhubarbe, ou encore la ciboulette sauvage. Et bien évidemment, vous pourrez préparer des macérations huileuses d’arnica, d’achillée millefeuille et de millepertuis.

Et voici un petit aperçu de nos sorties botaniques pour devenir cueilleur :

Au vallon Sourn, dans le Midi :

Une sortie botanique dans le Vercors :

La montée au lac de Savine, en Haute Maurienne :

Pour vous inscrire à cette formation pour devenir cueilleur, allez sur cette page.