Comment vous apprendrez l’iridologie dans notre école de naturopathie
L’iridologie est une méthode de bilan de santé découverte au 19ème siècle par un scientifique hongrois, Ignaz von Peczely. Au cours d’une de ses promenades dans une forêt environnant Budapest, ce médecin trouva un hibou ayant la patte cassée. Et il remarqua qu’un signe dans l’iris d’un de ses yeux était marqué, et disparaissait au fur et à mesure que la patte du hibou fut soignée. Il fit donc le lien entre une faiblesse d’un organe et l’organe lui-même. Il put ensuite, à l’hôpital de Budapest, faire des liens entre organes et zones de l’iris chez des yeux de patients. Il établit ainsi la première carte iridologique moderne.
L’iridologie est aujourd’hui le principal moyen de bilan de santé dont dispose le naturopathe. C’est un moyen préventif utile, surtout si vous avez des antécédents familiaux. Cela peut permettre de voir si vous avez les mêmes risques de santé. Mais nous enseignons aussi de nombreux autres types de méthodes de bilan dans nos formations de naturopathie. Notre cours dure 36 heures sur 4 jours, et nous consacrons les 3 quarts de ce cours à l’étude des signes de l’iris.
L’iridologie, au centre de cette formation sur les bilans
Nous consacrons les trois quarts du cours à enseigner l’iridologie, les cartographies iridologiques et à faire des travaux pratiques à partir de nombreux exemples d’iris. Nous disposons notamment de nombreux cas d’école caractéristiques, comme ces deux exemples ci-dessous.
Ici un halo opaque énorme sur le pourtour de l’iris indiquant un gérotoxon (ou gérontoxon)
indicateur d’une faiblesse artérielle importante
Zone sombre à 18h dans l’iris, indiquant une faiblesse au colon
Nous projetons en photos de nombreuses autres photos d’iris, pour que vous puissiez vous familiariser avec cette méthode. Vous verrez donc ce qu’est une mydriase et une myosis, ainsi la signification de ces signes iriens. Vous aborderez aussi les différents types de méplats pupillaires.
Evidemment, le cours théorique comprend une partie sur les signes iridologiques avec les diathèses de Ménétrier et les terrains selon Ponzo.
Les diathèses de Ménétrier sont au nombre de 5 plus une actuelle. Les 5 premiers terrains sont les diathèses allergiques, hyposthéniques, dystoniques, anergiques et de désadaptation. La diathèse allergique correspond aux terrains inflammatoires, que l’on traitera avec de l’oligothérapie de manganèse.
Ponzo a défini d’autres terrains, selon les types de signes iridologique. Par exemple, un iris comprenant de nombreux radii solari et des anneaux de spasme est un iris du terrain spasmodique. Mais il dénombre aussi le terrain neurogène robuste, neurogène fragile, le terrain athéroscléreux, le terrain arthritique, le terrain pancréatique, le terrain hématogène ou hépatique, le terrain immunitaire, etc. Ces terrains nous donnent des tendances de troubles du métabolisme. Cela nous permet donc de proposer un soin de naturopathie adapté.
Ces terrains correspondent à des soins naturels de terrain. Par exemple, en cas de terrain spasmodique, on peut conseiller l’aubépine ou le calcium et magnésium en association.
Les secteurs iriens en iridologie
Dans notre cours complet, nous abordons évidemment les différentes zones de l’iris. Le rebord pupillaire correspond au fonctionnement parasympathique. Nous étudions la forme de ce rebord pupillaire, et le positionnement de la pupille dans l’iris, car elle peut présenter des décalages indicateurs de faiblesses organiques.
Nous distinguons aussi une zone 1, péri pupillaire, qui correspond au fonctionnement neurovégétatif du tube digestif. Cette zone est délimitée par le rebord pupillaire et par ce qu’on appelle la collerette, qui correspond à la fois au système orthosympathique, à la colonne vertébrale et au système immunitaire. Nous pouvons par exemple évaluer la réactivité de votre immunité, la tonicité de votre système neurovégétatif sympathique ou encore l’état de votre colonne vertébrale. Cela peut nous conduire par exemple à vous orienter vers un ostéopathe.
Enfin, nous distinguons la zone 2, entre la collerette et le rebord irien. Cette zone 2 correspond aux différents secteurs liés à des organes, parmi lesquels les différentes zones du cerveau, les glandes hormonales, la zone ORL, les poumons, le foie, les reins, les intestins, l’estomac, la vessie, les glandes sexuelles, le bassin, le pancréas et la rate. C’est là que nous retrouvons les catarrhes et autres vacuoles indicateurs de faiblesse de tel ou tel organe. En revanche, nous ne tenons quasiment pas compte des tâches dites toxiniques, qui sont des signes dont l’interprétation n’est pas suffisamment fiable.
Par exemple, le pourtour de l’iris opaque comme nous le voyons dans la première photo ci-dessus correspond à un gérotoxon. C’est un indicateur d’une faiblesse des artères et des vaisseaux sanguins en général, avec de gros risques de complications vasculaires. Il peut être lié aussi à une faiblesse cardiaque ou cérébrale.
Généralement, la personne concernée est sujette à une charge en lipides importante. Si cette personne est sujette à un gros risque cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou même d’infarctus du myocarde, ce ne sera pas notre rôle de le lui dire. Mais nous devrons lui demander de garder son suivi médical. Et nous lui proposerons en parallèle des soins naturels permettant de limiter l’hyperlipidémie et de réduire les facteurs de risque cardiovasculaire. En particulier, nous préconiserons des compléments alimentaires à base d’acides gras polyinsaturés. Inversement, nous déconseillerons les acides gras saturés.
Par exemple, suite à cet examen en iridologie, nous lui conseillerons de prendre des oméga 3 comme l’huile de krill, d’arrêter de fumer, de boire de l’alcool, de prendre des plantes comme le ginkgo biloba, etc. Là encore, on traite le terrain de santé en prévention avec des mesures d’hygiène de vie. On peut par exemple évaluer les méfaits du tabagisme ou du surpoids sur le terrain pulmonaire ou les méfaits de la sédentarité sur notre terrain cardiovasculaire. On pourra alors conseiller la pratique d’une activité physique régulière ou d’un exercice physique régulier et non brutal.
Le pourtour de l’iris peut aussi être plus sombre, ce qui indique en iridologie plutôt une faiblesse de la circulation sanguine dans les membres inférieurs, et notamment du retour veineux. Là encore, nous pouvons proposer des soins préventifs pour renforcer les parois veineuses et la circulation veineuse.
Plus généralement, nous pouvons pratiquer l’iridologie chez la femme, chez l’homme et chez l’enfant à partir de l’âge de deux ans.
Comment pratiquer l’iridologie
Le cours présente les différents types d’appareillages d’iridologie, avec leur avantages et inconvénients pour pratiquer l’iridologie. La méthode la plus simple est la loupe portative grossissant par 10. C’est aussi la moins coûteuse.
D’autres appareils, comme l’iridoscope, peuvent coûter près de 10 000 euros.
Le mieux à notre sens, c’est un appareil photo numérique capable de grossir en macrophotographie et doté d’un bon zoom. C’est le minimum nécessaire pour voir tous les détails des fibres iriennes et des signes de l’iris, comme les catarrhes, les taches toxiniques, les vacuoles foncées ou les flocons blancs dans l’iris.
Nous précisons bien évidemment que l’iridologie ne permet pas de diagnostiquer une quelconque pathologie infectieuse ou une maladie fonctionnelle ou autre, mais d’évaluer les faiblesses du terrain de santé. Cette évaluation permet ensuite de mettre en place une prévention adaptée. Par exemple, dans le cas du gérotoxon, nous serons incapables de donner un avis médical. La personne a-t-elle de l’athérosclérose, de l’artériosclérose, de l’hypertension artérielle ? Peut-elle risquer des accidents vasculaires cérébraux ? Nous ne pouvons pas le savoir. mais notre bilan concernera l’état de nos artères, par exemple, et nos conseils viseront à renforcer les parois artérielles, en donnant des plantes adaptées à les renforcer.
De même, l’iridologie ne remplace pas un examen médical, que ce soit par échographie, par scanner, par IRM, par scintigraphie ou par radiographie classique. Cela n’a tout simplement rien à voir avec des examens médicaux. D’ailleurs, en tant qu’iridologue, nous conseillons toujours de conserver un suivi médical approprié, selon ce que juge utile le médecin traitant. Surtout si vous êtes atteints d’un trouble sévère.
Dans notre cours d’iridologie, vous ferez des exercices pratiques sur des photos d’iris, en proposant un bilan de vitalité complet en iridologie et en proposant des soins naturels correspondant au terrain de santé rencontré. Vous rencontrerez différents cas correspondant en iridologie à des faiblesses osseuses, musculaires, immunitaires, nerveuses, digestives, cardio vasculaires, veineuses, respiratoires, allergiques (allergies aux produits laitiers et au gluten par exemple), etc. Dans tous ces cas, vous proposerez des soins naturels de confort, en ne cherchant pas à remplacer le médecin.
Les autres méthodes de bilan, compléments de l’iridologie
Outre l’iridologie, nous proposons dans nos cours une explication technique de l’onychologie, ou bilan de santé par les ongles. Si les yeux sont le reflet de notre âme, les ongles sont également indicateurs de faiblesses, notamment d’une tendance à des troubles vasculaires ou ostéo articulaires.
Nous exposons aussi les méthodes de bilan par les analyses de cheveux, les ionogrammes urinaires, le bilan par l’Oligo scan (méthode assez controversée), etc. L’ionogramme urinaire est très intéressant, car il évalue la santé, sans faire de diagnostic médical, sur 18 fonctions ou organes de notre corps (immunité, système nerveux ou vasculaire, les différents organes de notre tube digestif, le foie, la vésicule, etc.). Il permet aussi de voir si notre organisme est chargé en certains métaux toxiques comme le plomb, l’arsenic, le palladium, le césium, le cadmium ou le mercure.
En naturopathie, nous pratiquons aussi des analyses ou des observations de la langue, des mains ou encore des zones du visage. La langue par exemple, peut nous donner des renseignements en fonction de la présence ou non d’un dépôt, ainsi que de la couleur de ce dépôt. Une couleur violacée de la langue nous indique par ailleurs un terrain cyanosé, indicateur essentiel chez des personnes atteintes de troubles cardiovasculaires ou respiratoires. Une couleur rose pâle peut indiquer un trouble splénique. Une langue très pâle peut indiquer une tendance à de l’anémie.
L’aspect des selles ou la fréquence à laquelle le consultant urine peut aussi avoir son importance. Ce sont des éléments qui nous permettent de préciser le terrain de santé. Par exemple, une personne qui urine peu mais fréquemment (pollakiurie) n’aura pas le même genre de faiblesse que la personne qui urine peu en général (oligurie). Et ceux qui urinent beaucoup peuvent aussi bien révéler un diabète de type 1 ou 2, qu’une sensibilité excessive à un diurétique. Cela, seul le médecin pourra le déterminer, d’où la nécessité d’un suivi médical.
Il existe encore d’autres méthodes, mais que nous enseignons dans des modules spécifiques, comme la réflexologie plantaire.
Les bilans sanguins
Sans utiliser le bilan sanguin pour faire un diagnostic, ce que nous ne savons pas faire en naturopathie, les données sanguines peuvent nous donner des orientations sur le terrain de santé de notre consultant.
Par exemple, des transaminases trop élevées peuvent nous indiquer une faiblesse hépatique, ce qui peut nous orienter à conseiller du desmodium ou du reishi.
Nous pouvons aussi voir, suite à une prise de sang médicalement prescrite, s’il faut réguler la glycémie, le taux de cholestérol (cholestérol total, LDL ou mauvais cholestérol, HDL ou bon cholestérol) ou de triglycérides, qui peuvent- indiquer un excès de graisses saturées. Une analyse de sang permet aussi de voir s’il faut renforcer le débit de filtration glomérulaire, au niveau rénal. Et par exemple, en cas d’hypercholestérolémie ou d’hyperglycémie, nous conseillons la plante ayurvédique guggul, pour réduire un taux trop élevé.
Nous voyons aussi quelle est la quantité de globules rouges, de globules blancs (polynucléaires neutrophiles et lymphocytes notamment), de plaquettes, ce que nous voyons dans la formule sanguine, ou numération globulaire. Et nous pouvons aussi repérer le taux d’urée (urémie), d’acide urique (uricémie), de créatinine, le taux d’hémoglobine, qui, s’il est trop faible, indique une tendance à l’anémie, etc.
Les bilans sanguins sont donc une méthode de dépistage de faiblesses organiques, qui nous sont utiles à savoir, sans avoir à les lire de manière médicale.
Nous pouvons également nous appuyer sur les diagnostics réalisés par le médecin, suite au bilan sanguin. Par exemple, si le médecin diagnostique une insuffisance rénale chronique, nous pouvons compléter la prise en charge médicale en conseillant l’extrait de bourgeon d’amandier, ou d’airelle, deux bourgeons qui renforcent les reins.
Avec ce cours sur l’iridologie et les autres bilans, le naturopathe peut exercer pour faire un bilan de santé complet et pouvoir ainsi proposer des traitements ciblés par des plantes et des compléments alimentaires. Ces bilans permettent d’abonder l’anamnèse pratiquée en consultation, et d’assurer au praticien une approche relativement complète, globale, de son consultant.
Nous insistons bien évidemment sur le fait que le naturopathe ne peut pas se prendre pour un médecin avec l’iridologie et les méthodes de bilan dont il dispose. Cela lui permet simplement de bien cibler les conseils d’alimentation, d’hygiène vitale et de compléments alimentaires qu’il va prodiguer à son consultant. Mais en aucun cas cela ne dispense d’un suivi médical.
Pour aller plus loin en iridologie
Nous proposons également un logiciel d’iridologie, le logiciel iridosoft, en vente sur la boutique acérola-fr.com.
Ce logiciel ne remplace pas les cours de naturopathie iridologie, mais il donne de bons outils pour bien se remémoriser les terrains et les signes iriens. Ce logiciel permet aussi à l’iridologue de gérer ses dossiers consultants, en y intégrant les photos de leurs iris.
