Apprenez les plantes avec nos formations de cueilleur
On voit de plus en plus fleurir des formations de cueilleur de plantes, car la cueillette est très à la mode aujourd’hui. Dès le début des années 2000, nous avions lancé des safaris nature, qui consistaient en des stages botaniques d’une semaine, où l’on ramassait des plantes comestibles et médicinales. Et nous les dégustions en cuisine avec grand plaisir. Depuis, j’ai appris à cueillir et à utiliser plus de 250 plantes sauvages et près de 150 espèces de champignons comestibles, en me basant sur toutes mes connaissances de botanique et de mycologie apprises depuis mon adolescence. Les saveurs des plantes sauvages fraîches ou séchées et leurs vertus en herboristerie n’ont plus beaucoup de secrets pour moi.
Puis, depuis les années 2010, notre ami cuisinier de formation, Patrice Patelli, est venu rejoindre notre équipe, pour assurer la cuisine aux plantes sauvages. Aujourd’hui, nous cuisinons la nature en même temps que nous la faisons découvrir, dans des sites écologiques souvent exceptionnels.
Et nous proposons nos formations de cueilleur de plantes, comprenant un cours théorique approfondi, avec des monographies sur les plantes comestibles et médicinales, et trois stages botaniques de sept jours chacun, tous frais payés (hormis les frais de déplacement).
Les stages botaniques de nos formations de cueilleur
Ces stages botaniques permettent de croiser les plantes sur le terrain et d’en rappeler leurs propriétés médicinales. L’apprentissage en ligne ne peut effectivement pas remplacer l’apprentissage sur le terrain.
Nous proposons un premier stage botanique dans le Midi, vers la fin avril, et notamment nous nous rendons sur le site magique de la Sainte Baume, ainsi que dans le vallon Sourn, un lieu écologique particulier au bord de la rivière Argens.
Au cours de ce stage botanique, vous pourrez récolter notamment l’hélichryse, le fenouil sauvage, l’aphyllanthe de Montpellier ou encore le poireau des vignes.
Nous réalisons aussi l’élixir d’étoile de Bethléem et de tulipe sauvage, selon la floraison de ces deux plantes.
Dans le Vercors, nous proposons un stage vers la mi mai, où vous pouvez trouver aussi des morilles et des mousserons de printemps. Côté plantes, vous aurez peut être la chance de croiser le mythique sabot de Vénus.
Sinon, nous dégusterons les épinards sauvages, le délicieux ail des ours ainsi que l’égopode, une ombellifère très aromatique. Et comme plantes à vertus médicinales, nous trouverons l’aspérule odorante ou encore la prêle des champs.
Et enfin, en juillet, destination la haute Maurienne, dernier stage de nos formations de cueilleur. Là, c’est le royaume du génépi et de l’edelweiss, dont nous réalisons un élixir sans cueillir la fleur, comme le montre la vidéo de notre chaîne YouTube, ci-dessous :
Qu’apprendrez vous dans nos formations de cueilleurs ?
Ces formations vous permettent de découvrir les plantes sur le terrain, de mettre un nom sur les plantes apprises pendant les cours théoriques.
Vous apprendrez aussi à manier une flore pour pouvoir identifier des plantes sur le terrain. Il sera utile aussi de photographier les plantes que nous croisons, afin que vous puissiez vous faire une documentation photographique.
Vous apprendrez également dans quels cas cueillir la plante entière, les feuilles, les tiges, les fleurs, l’écorce, etc.
Vous cueillerez des plantes pour faires des macérations huileuses ou hydroalcooliques, des remèdes de type teinture ou des plantes à sécher pour en faire des infusions ou des décoctions. Vous pourrez encore utiliser certaines plantes aromatiques fraiches pour en faire des vins ou des vinaigres aromatiques. Par exemple, la lavande dans le Midi, la menthe dans le Vercors, la reine des prés en Haute Maurienne.
Voilà un exemple de vin médicinal que vous pourrez faire dans nos formations de cueilleur, avec la reine des prés que nous ramassons en Haute Maurienne :
Durant nos formations de cueilleur, vous pourrez faire du vin de pissenlit, de sureau, de romarin, de camomille ananas, etc., et même préparer des digestifs à base de génépi par exemple.
Vous pourrez ainsi réaliser des remèdes respiratoires, diurétiques, digestifs, relaxants ou immuno stimulants.
Bien évidemment, dans le cours théorique que vous recevrez, vous obtiendrez toutes les explications sur les méthodologies pour confectionner les macérations et autres préparations traditionnelles. Et vous apprendrez également pour chaque plante quels types de macérations vous pourrez faire. Ainsi, vous apprendrez tout le fruit de mon expérience de cueilleur et de concepteur de produits à base de plantes.
Que pourrez vous faire avec notre formation de cueilleur ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe des règles à respecter. On ne peut pas cueillir les plantes sauvages n’importe où, pas même du thym ou du romarin. Sur un terrain privé, cela est soumis à autorisation préalable, sinon, cela peut être considéré comme un vol passible d’une amende (Art 226-4 et 311 du code pénal).
Sinon, de nombreuses plantes sont soumises à une cueillette règlementée. Par exemple, pour le génépi, ce sera 40 brins par jour et par personne. Cueillir 300 brins dans une journée constitue donc une infraction. De plus, cela menace les ressources naturelles pour les cueillettes futures. Il faut donc apprendre à cueillir, en plus d’apprendre à connaître ce qu’on cueille. Nos formations de cueilleur servent aussi à vous sensibiliser à la protection des ressources naturelles.
Connaître les plantes permet aussi d’éviter de cueillir les espèces protégées, interdites de cueillette. Par exemple, le sabot de vénus est une plante protégée dont la récolte d’un brin est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 2000 euro. De plus, il est formellement interdit de cueillir dans les parcs nationaux et dans certains parcs régionaux. En général, des panneaux explicatifs donnent ces instructions lorsqu’on entre sur les zones protégées. Et sachez que certains sites sont surveillés à la jumelle par les gardes des parcs, voire même en hélicoptère. C’est le cas ou cela a été le cas d’un site ou pousse une plante très rare, la cortuse de Matthiole, vers le pont Saint Charles, au pied de l’Iseran.
Donc déjà ne pas cueillir n’importe quoi et avec parcimonie.
Si vous voulez en faire votre métier, il vous faudra vous limiter aux plantes que vous maitrisez vraiment suite à la formation. Ensuite, plus vous voudrez étendre vos connaissances sur les plantes médicinales, plus vous devez suivre des spécialisations complémentaires.
Avec nos formations de cueilleur, vous pourrez facilement utiliser 30 à 40 plantes courantes, et pouvoir en faire la cueillette et même la transformation. Des plantes comme l’achillée millefeuille, la sauge officinale, la camomille ananas, la mauve, le calendula, le plantain lancéolé, la verveine, la mélisse ou la bourrache vous paraîtront rapidement familières. Parfois, des dictons comme le charme d’Adam est d’être à poil vous apprendront que les feuilles de charme sont dentées tandis que les feuilles de hêtre ont des bords poilus.
Dans nos formations de cueilleur, vous connaîtrez aussi la législation à respecter si vous voulez proposer vos cueillettes à la vente au grand public. Mais vous pouvez aussi cueillir et transformer pour votre usage personnel, ou alors cueillir pour des laboratoires de transformation.
Attention, cueillir pour distribuer commercialement implique une responsabilité personnelle lourde si vous commettez des erreurs graves.
C’est pourquoi, dans le cadre de nos formations de cueilleur, nous faisons passer un examen pratique à la fin de chaque stage botanique, où il faut déterminer environ 40 plantes sans faire la moindre erreur. Effectivement, une seule erreur peut être fatale pour votre client. Une plante médicinale comme la gentiane jaune peut être facilement confondue avec une plante toxique ou mortelle comme le vératre. Donc attention…
Ainsi, l’examen de cueilleur comprend un examen théorique sous forme de QCM et de questions ouvertes sur les plantes médicinales et leurs propriétés thérapeutiques, et trois examens pratiques (un par stage botanique). A l’issue de nos formations de cueilleur, vous obtenez un certificat de cueilleur, si vous réussissez l’ensemble des examens.
Symboliquement, si vous en avez envie, vous pourrez être intronisé chevalier de l’ortie, si vous mangez une feuille d’ortie crue sans vous piquer.
Nous vous conseillons ensuite de suivre un stage en entreprise auprès d’un cultivateur de plantes médicinales ou d’entreprises comme la Sicarappam, en Auvergne, qui travaille avec des cueilleurs de plantes. Nous pouvons proposer des conventions de stage pour que cela soit encadré en tant que formation. Ces stages vous permettront d’acquérir l’expérience de terrain nécessaire pour cueillir de manière professionnelle. Cela permet aussi d’entretenir vos connaissances acquises lors de nos formations de cueilleur.
Pour s’informer sur les plantes et les champignons
Vous pouvez découvrir notre site de botanique et de mycologie, avec de très nombreuses fiches botaniques et mycologiques sur des espèces comestibles, médicinales, aromatiques ou toxiques, pour compléter nos formations de cueilleur.
Et vous pouvez également approfondir vos connaissances sur les plantes médicinales en allant sur ces pages.