Skip to main content
Actualité

La phytothérapie, notre module de formation

Par 13 novembre 2022septembre 10th, 2023Aucun commentaire

Comment nous enseignons la phytothérapie

La phytothérapie fait partie des piliers de notre formation. Lorsqu’un naturopathe fait du conseil en parapharmacie, en pharmacie, en herboristerie ou en magasin bio, bien souvent, il sera confronté à près de 350 sortes de plantes à vertus physiologiques. Effectivement, les rayons de ces magasins proposent souvent près de 50 spécialités de gemmothérapie, près de 100 types d’huiles essentielles, et environ 200 autres plantes médicinales, proposées en gélules, en comprimés, en extraits de plantes fraîches ou encore en macération, décoction ou infusion. Très nombreux sont les compléments alimentaires à base de plantes.

C’est dire si le cours de phytothérapie est un cours fondamental à apprendre pour pouvoir démarrer sa carrière professionnelle comme naturopathe. Et c’est pour cette raison d’ailleurs que beaucoup de nos anciens élèves trouvent facilement du travail auprès de laboratoires de compléments alimentaires ou dans un de ces points de vente que nous avons cités.

Quelles sont les grandes parties de notre cours de phytothérapie ?

Nous enseignons ce cours dans notre cursus du cycle 1 en 5 grandes parties :

  • Les formes galéniques
  • La matière phytothérapique
  • La gemmothérapie
  • L’aromathérapie
  • Les plantes par problèmes de santé

Par ailleurs, nous proposons au cycle 2 un cours de phytothérapie pharmacognosie, qui aborde surtout les principes actifs des plantes, les familles de principes actifs, les types d’expériences scientifiques, les modes de fabrication des formes galéniques ou encore l’aromatogramme.

Enfin, nous proposons aussi des stages botaniques, qui font partie désormais des cycles 1 et 2. Ces stages vous permettent d’expérimenter les plantes en pratique, de faire de la cueillette de plantes fraîches sauvages, d’obtenir des plantes sèches, de réaliser des macérations hydroalcooliques ou huileuses ou même hydro glycérinées.

Détaillons les cinq parties du cours de phytothérapie cycle 1

La partie sur les formes galéniques vous expliquera les différentes formes sous lesquelles on peut conseiller une plante médicinale : les infusions, les décoctions, les tisanes, les extraits de plantes fraîches, la teinture mère, les macérations, les huiles essentielles, les hydrolats, les gélules, comprimés et poudres de plantes, les ampoules, la spagyrie, etc. Bref, vous aborderez toutes les formes sous lesquelles les plantes de notre pharmacopée sont préparées et vendues. Et vous étudierez les avantages et inconvénients de chaque forme galénique, pour optimiser l’utilisation des plantes médicinales. Par exemple, certaines plantes sont amères, et donc peu agréables à consommer en dans les tisanes.

Pour les formes galéniques abordées, nous détaillons leurs points forts et leurs points faibles, de manière à bien mettre en évidence les problèmes de qualité et le côté pratique pour les clients.

La matière phytothérapique aborde près de 200 plantes en monographie, indiquant notamment leurs propriétés médicinales et leurs contre-indications ou effets indésirables. Nous classons les plantes selon une notation de 1 étoile à 4 étoiles. Nous abordons leurs vertus médicinales, et notamment les plantes de la digestion et de l’estomac, et celles pour le foie, les plantes qui stimulent l’immunité, les plantes respiratoires, les plantes veinotoniques, les diurétiques et les remèdes calmants, ou encore les plantes contre la fièvre, comme le sureau fleur, etc.  Evidemment, les plantes les plus emblématiques sont quadruplement étoilées. Cela permet à l’élève de hiérarchiser l’apprentissage des cours.

Evidemment, nous expliquons quelles sont les parties de plantes employées en phytothérapie. Certaines herbes médicinales ont des propriétés différentes selon qu’on emploie leur racine ou leurs graines. Une plante peut être utilisée pour ses parties aériennes, pour ses tiges, ses feuilles, des fruits, ses rhizomes ou ses racines, ou encore son aubier ou son écorce. Parfois aussi, on utilise les plantes entières.

Parmi les plantes les plus emblématiques, on peut citer par exemple le romarin, le desmodium, la camomille, la gentiane jaune, le thym vulgaire, l’aubépine. Ou encore l’aubier de tilleul, le millepertuis, le pissenlit, la menthe poivrée, l’ortie, la valériane, la mélisse, la verveine, l’artichaut, le fenouil, l’ail, la mauve, etc. Nous citons aussi des plantes plus méconnues, mais très utiles, comme le chrysanthellum, le yam, le gingembre, la centella, le copaifera officinalis ou encore le cryptoméria.  Cette partie s’achève par un point juridique sur le statut des compléments alimentaires au niveau européen.

Ensuite, nous expliquons les bases de la gemmothérapie, définies par Pol Henry, ainsi que les propriétés des différents bourgeons abordés. Nous abordons bien évidemment les bourgeons emblématiques comme le cassis, le tilleul, l’églantier, le framboisier ou le figuier, ainsi que des bourgeons plus méconnus, comme l’amandier ou le citronnier.

Puis c’est au tour de l’aromathérapie, avec les précautions d’emploi qui s’imposent pour cette discipline difficile à manier. Effectivement, des huiles essentielles comme la cannelle ou l’origan sont très corrosives et difficiles à utiliser sans risques. A l’inverse, des huiles essentielles comme le ravintsara, la lavande ou le tea tree (arbre à thé), peuvent s’employer pures sans danger. Et certaines huiles essentielles, issues de plantes aromatiques comme la sauge officinale ou l’hyssope, sont interdites en dehors de la pharmacie. Effectivement, leurs effets secondaires peuvent être extrêmement dangereux (abortif, neurotoxique, etc.).

Et enfin, nous détaillons les plantes par type de troubles de santé (troubles digestifs, inflammatoires, du système nerveux, etc.), en indiquant aussi la complémentarité avec la nutrition et les compléments alimentaires. Nous faisons ainsi le lien entre ce cours et celui de nutrition et celui de mycothérapie.

Détaillons le cours de phytothérapie pharmacognosie au cycle 2

Dans ce cours, nous expliquons tout d’abord la notion de totum, montrant ainsi que les effets thérapeutiques des plantes ne reposent pas uniquement sur tel ou tel principe actif, mais sur une combinaison de constituants que l’on retrouve dans la totalité de la plante ou d’une de ses parties. Nous détaillons ensuite les protocoles des différentes expériences scientifiques (expérience en double aveugle, expériences in vitro et in vivo, études épidémiologiques), les familles de principes actifs des plantes (alcaloïdes, hétérosides, amers, flavonoïdes, etc.), les principes actifs emblématiques (diosgénine du yam, ginsénosides du ginseng, harpagosides de l’harpagophytum, etc.).

Nous expliquons aussi pourquoi une plante peut être plus active sèche que fraîche, ou inversement, selon sa composition biochimique. Effectivement, certaines plantes seront plus efficaces sèches que fraîches, par exemple le mélilot ou l’aspérule odorante. Cela peut justifier dans leur cas de faire des infusions, des décoctions ou des préparations à partir de plantes séchées. Inversement, une plante comme le plantain est plus active fraîche que sèche.

Nous détaillons aussi les principes actifs et la composition aromatique d’une huile essentielle. Cette biochimie est classée par familles aromatiques, selon ce qu’on peut relever dans un chromatogramme.

Nous abordons aussi des principes actifs d’autres compléments alimentaires. Puis nous expliquons comment sont fabriqués les galéniques, et nous terminons par une explication de l’intérêt de l’aromatogramme, méthode comparable à l’antibiogramme.

L’examen du module de phytothérapie cycle 1

Pour les élèves qui suivent notre cursus cycle 1 en entier, nous faisons passer un examen sur ce module, dans le cadre des examens du cycle 1. Cette épreuve consiste en un QCM à 80 questions. L’examen est réussi lorsque vous avez la note minimale de 10/20. Si vous n’atteignez pas ce minimum, vous avez droit à un rattrapage pour réussir cette épreuve.

L’examen du module de phytothérapie pharmacologie du cycle 2

Cette matière fait l’objet d’une épreuve dans le cadre des examens de naturopathie cycle 2. Elle consiste en une série de questions sur des éléments fondamentaux de ce cours, y compris sur les principes actifs emblématiques. Les autres principes actifs des plantes sont cités pour la culture générale.

Ces questions sont des questions ouvertes nécessitant un développement, avec des explications détaillées.

Là encore, il y a un minimum de 10/20 à atteindre pour réussir cet examen, sinon, vous devrez passer un rattrapage.

Pour aller plus loin en phytothérapie

Nos cours de phytothérapie sont très techniques, mais c’est ce qui garantit une bonne formation et ensuite un potentiel de débouchés pour nos élèves. Cela dit, vous pouvez encore acquérir des connaissances par nos livres, comme ce guide de phytothérapie, ou par les outils que nous vous expliquons ci-dessous.

Nous avons créé un site de botanique et de mycologie, présentant de nombreuses fiches de plantes médicinales, comestibles ou toxiques, avec une fiche botanique et une fiche sur leurs usages en phytothérapie, ainsi que leur comestibilité éventuelle.

Voir ce site ici

Nous avons aussi lancé une chaine YouTube qui présente en vidéos de nombreuses plantes comestibles et médicinales. Cette chaine peut vous aider à acquérir une culture générale en phytothérapie aromathérapie, ainsi qu’en botanique, même si rien ne remplace les stages botaniques sur le terrain.

Visiter la chaine YouTube de la naturopathie

Enfin, nous avons un groupe Facebook sur les plantes médicinales, comestibles et la naturopathie. C’est l’occasion de partager des infos entre passionnés de ces sujets.

Adhérer au groupe Facebook de la naturopathie